Quels potentiels d’emplois pour les diplômés de BTS-DUT en Provence - Alpes - Côte d’Azur ?

L’analyse s’appuie sur une enquête qualitative auprès de professionnels de la formation et d’employeurs dans les domaines de l’aéronautique et du naval/maritime.

Du côté de la formation :
Prés de 40 000 personnes suivent une formation de niveau bac + 2 (niveau III) en région. Elles sont pour 87 % des étudiants, pour 10 % des apprentis et pour 3 % des demandeurs d’emploi en formation. 58 % sont des femmes, néanmoins leur présence varie fortement d’une filière à l’autre.
Les apprentis de niveau III représentent 15 % des personnes en apprentissage.
Les BTS attirent 45 % des effectifs inscrits dans un diplôme de bac + 2, et 20 % pour les DUT. Les BTS offrent un maillage territorial dense : 51 communes de la région accueillent au moins un BTS, contre seulement 16 communes pour le DUT.

Du côté de l’emploi :
17 % des actifs en emploi de la région sont diplômés d’un bac + 2. La stabilité de l’emploi renforce l’attractivité du niveau III face aux difficultés d’entrée sur le marché du travail.
50 % des actifs en emploi titulaires d’un diplôme de bac + 2 se concentrent dans les professions intermédiaires (26 % tous niveaux).
Certains métiers rassemblent une part relativement importante d’actifs en emploi à ce niveau de diplôme :

  • 19 % des secrétaires bureautiques et assimilés sont titulaires d’un bac + 2 ;
  • 37 % des secrétaires de direction ;
  • 30 % des attachés commerciaux ;
  • 25 % des techniciens et agents de maîtrise de la maintenance et de l’environnement.

Ces métiers présentent une élévation conséquente du niveau de diplôme de référence. La part des diplômés de bac + 2 est deux fois plus importante chez les juniors (moins de 30 ans) que chez les seniors (50 ans et plus).

Les besoins en compétences :

  • Renouveler la main-d’œuvre en lien avec la reprise économique et les départs à la retraite : un poids variable du diplôme suivant la taille de l’entreprise ; un recourt de plus en plus fréquent à l’intérim.
  • Répondre à la montée en compétences liée au processus d’innovation, à la transition numérique, aux évolutions technologiques et réglementaires, favorable aux diplômes de niveau III : rôle de la formation continue.
  • Valoriser les compétences transversales en faveur d’une mobilité professionnelle entre les métiers et les secteurs d’activités.
  • Identifier les besoins des entreprises et anticiper les mutations : la nécessité de mobiliser les outils de la GPECT.
  • Agir sur le manque d’attractivité et de connaissance des domaines d’activités.

Les besoins en formation :

  • Conserver un maillage territorial dense de l’offre de formation en région.
  • Soutenir l’acquisition d’une expérience professionnelle via l’alternance ou l’apprentissage : augmenter le vivier de main-d’œuvre local.
  • Maintenir la qualité de l’insertion professionnelle en prenant en compte les besoins des entreprises : le BTS facilite l’insertion professionnelle via sa visibilité, son accessibilité et l’opérationnalité de la formation.
  • Renforcer le lien école-entreprise : identifier les entreprises et les formations du domaine pour définir les possibilités de partenariat.

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mai 2018

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