Du côté de l’emploi
L’économie verte concentre 14,5 % de l’emploi régional, d’après le dernier recensement de la population qui couvre la période 2012-2016. Elle se compose des métiers verts (3,5 %) ayant pour finalité la protection de l’environnement (protection de la nature, gestion des déchets…) et des métiers verdissants (96,5 %) qui prennent en compte la dimension environnementale dans le geste métier (bâtiment, transports…). Les métiers verts en région attirent de plus en plus d’actifs, contrairement aux métiers verdissants qui ont perdu des emplois depuis 2009.
Les femmes sont peu présentes dans l’économie verte : 15 % des effectifs contre 48 % en moyenne tous métiers. Elles occupent de plus en plus des métiers verts qualifiés.
On observe une montée en compétences très marquée entre les travailleurs juniors et seniors. Le nombre d’actifs en emploi non diplômés a fortement diminué entre les générations.
Les conditions d’emploi sont variables au sein de l’économie verte : 88 % des contrats sont stables dans les métiers verts, contre 68 % dans les métiers verdissants.
Du côté du marché du travail
15 % des demandeurs d’emploi recherchent un poste sur un métier vert ou verdissant en 2017. Ce sont principalement des hommes peu ou pas diplômés.
14 % des projets de recrutement des employeurs de la région concernent l’économie verte.
Du côté de la formation
121 formations initiales environnementales sont dispensées en région, soit 10 % de l’offre de formation régionale. Elles se divisent en six domaines :
- Protection de la nature, gestion et étude des milieux et des équilibres écologique.
- Prévention et réduction des pollutions, nuisances et risques.
- Maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables.
- Aménagement du territoire et cadre de vie.
- Gestion sociétale de l’environnement.
- Hygiène, sécurité, santé, environnement.
6 600 élèves et étudiants sont inscrits en dernière année d’une de ces formations, soit 8 % des effectifs régionaux. Provence - Alpes - Côte d’Azur conserve la 3e place des régions comptabilisant le plus grand nombre d’inscrits.
Les formations initiales environnementales connaissent une hausse de 38 % entre 2009 et 2015.
Le baccalauréat est le niveau pivot des formations environnementales avec 48 % des inscrits.
La part des apprentis est plus élevée que dans les autres formations. Néanmoins elle varie en fonction du domaine et du niveau de formation. La majorité des apprentis se concentrent sur les CAP-BEP avec plus de 8 formés sur 10 en contrat d’apprentissage.
Les femmes sont peu présentes dans les formations environnementales (27 %). Elles sont majoritaires dans les formations les plus qualifiées (bac + 5 et plus).