25 % d’une génération de jeunes sortis du système éducatif vont connaître de grandes difficultés d’insertion. Les autres accèderont sans encombres majeurs à l’emploi. La comparaison des trajectoires d’insertion de ces deux groupes permet d’examiner comment se définit une « entrée à risques » dans le monde du travail et, à l’inverse, sur quoi repose « un bon démarrage » dans la vie active. Pour autant, elle n’oppose pas définitivement ceux qui ont tout pour réussir à ceux qui sont emportés dans un processus inéluctable de précarisation. Si l’exposition à la précarité est le résultat d’un processus cumulatif, ces situations sont remédiables, sachant que la recherche de solutions s’inscrira également dans la durée.
Fragilité ou autonomie : à quoi se joue la qualité de l’insertion ?
Mémo n° 47 - 4 pages
juin 2010, par Olivier Liaroutzos (Anact), Cécile Reveille-Dongradi